RIPA 2016

5e édition – 2&3 avril 2016

Soirée de performances

Salle polyvalente,
Pavillon Sherbrooke, UQAM
2 avril 2016

Table Ronde

EV 3.760,
Université Concordia
3 avril 2016

Intervenant.e.s invité.e.s:
Jacob Wren
Emmanuelle Sirois
Yan St-Onge

Médiatrices :
Caroline Boileau
Julie Richard
Maude Johnson

Équipe

Janick Burn – Co-coordination générale et co-programmation

Félix Chartré-Lefebvre – Co-coordination et co-programmation

Maude Johnson – Responsable de la table ronde

Rosalie Chrétien – Soutien technique

Julie Richard – Communications

Mathieu Huppé – Graphisme

Ioana Vanessa Bezman – Logistique

Oriane Asselin Van Coppenolle – Trésorerie

Subventionneurs

AÉMAV-UQAM
ACSHA-UQAM
AFÉA-UQAM
Service à la vie étudiante de l’UQAM
Département d’histoire de l’art, UQAM
Faculté des Arts, UQAM
CÉLAT – Centre de recherche Cultures-Arts-Sociétés

Commandiatires

Brasseurs du Monde

Biographies des artistes

Emma-Kate Guimond

Emma-Kate explore l’impossibilité et l’irréductibilité des multiples manières d’être au monde. Sa pratique performative explore les tensions entre le senti et le compris, le soi et l’autre et entre la représentation et la présence. Le geste constitue pour l’artiste une stratégie de négociation privilégiée entre ces postures antagoniques. Il permet au corps de tenter l’expression visuelle, matérielle ou textuelle de ce qui excède ces langages mêmes. Par opposition à l’action, Emma-Kate Guimond revendique donc le geste qui, pour elle, implique la mémoire et la collectivité par le biais des micro-articulations et des relations micro-politiques qu’il crée. Ces considérations pratiques et théoriques sont étroitement liées à la formation de l’artiste en danse et en chorégraphie, parcours qui informe aujourd’hui sa pratique et ses recherches-créations dans le cadre de sa maîtrise en arts visuels et médiatiques à l’Université du Québec à Montréal.

Félipe Goulet-Letarte

Diplômé en beaux-arts et en philosophie de l’université Concordia, Félipe Goulet-Letarte est présentement candidat à la maitrise en histoire de l’art à l’Université de Montréal où il y étudie le statut d’artiste. Ses projets artistiques actuels allient recherche théorique philosophique et poésie visuelle. Ses créations, dont la trame conceptuelle est fortement inspirée de la phénoménologie et des études postcoloniales, explorent des médiums variés, tels la photographie, la vidéo, la peinture, le dessin, l’installation, la performance et la musique. Félipe Goulet-Letarte compte plusieurs expositions à son actif sur la scène locale montréalaise.

Julie Laurin

Dans une forme hybride entre la performance et l’installation, Julie Laurin active des espaces et des objets comme des incarnations du temps qui passe, exposant leur cycle de vie dans une temporalité accélérée. Dans un dialogue entre l’intérieur et l’extérieur, elle provoque la transformation des espaces intimes et publics par des gestes et des actions non conformes. Elle se questionne également sur son identité qui, malgré les apparences, est en constante mutation. Laurin s’approprie et transforme ce qui compose le quotidien afin de creuser toujours plus profondément la surface des choses. Ses actions visent à performer les trajectoires programmées du design et de l’architecture et à remettre en question son mode de vie dominé par le contrôle. Julie Laurin poursuit actuellement une maîtrise en arts visuels et médiatiques à l’Université du Québec à Montréal. Elle pratique l’art performance de façon indépendante depuis 2013 et a suivi plusieurs formations auprès des artistes Victoria Stanton et Sylvie Tourangeau notamment. Elle a présenté plusieurs performances et a exposé au Canada, en Espagne et, plus récemment, au festival Walk and Talk au Portugal et au festival Visualeyez à Edmonton.

Laurence Beaudoin Morin

C’est à travers la performance artistique que Laurence Beaudoin Morin donne à son art la fonction d’outil social. La révolte personnelle résultante de l’actualité constitue le point de départ de son processus de création et nourrit l’élaboration de ses projets qui se développent autour d’un désir de rassembler les révolté.es, de poser une réflexion et d’une volonté d’agir ensemble. L’artiste explore le potentiel de la mobilisation artistique comme démarche et tente d’élaborer une variété de performances dans lesquelles la résistance à l’oppresseur, quel qu’il soit, soit le vecteur de rencontre entre le public et l’artiste. Ainsi, elle tente de susciter l’engagement politique individuel dans une finalité collective par le biais de la re-visitation des modes d’actions directes militantes.

Rose de la Riva

Artiste féministe ou sorcière du sensible, Rose de la Riva axe sa pratique sur le caractère brut de la matière et des individus. Sa démarche vise autant à inventer de nouvelles iconographies, des représentations visuelles des femmes et de leurs sexualités, qu’à mettre en scène une interaction avec son environnement. De la Riva questionne les constructions sociales de l’imaginaire collectif, la dévalorisation des images, la culture populaire et le rebut dans toutes ses formes : le rebut social, le déchet matériel ou le résidu de la mémoire. Multidisciplinaire et indiscipliné, son travail passe par l’installation, la performance, la sculpture et le dessin. À l’occasion de la RIPA, c’est par des procédés vidéographiques, performatifs et sonores qu’elle interroge les frontières de l’intimité en milieu urbain. Rose de la Riva est diplômée du Cégep du Vieux Montréal en arts plastiques et étudie présentement au baccalauréat en Arts visuels et médiatiques à l’UQAM.

Serge Olivier Fokoua

Étudiant à la maîtrise en en arts visuels à l’Université Laval, Serge Olivier Fokoua vit et travaille entre Gatineau et Québec. Basée sur le dialogue entre l’installation et la performance, la pratique de Fokoua implique l’objet et l’environnement pour aborder le public. La dimension relationnelle de ses projets engage une réflexion sur la matérialité, la sensibilité et l’éthique. L’artiste a participé à de nombreuses expositions au Cameroun, au Nigeria, en Afrique du Sud, au Sénégal, en France, en Allemagne, au Japon, au Canada et en Finlande. Il a obtenu une bourse de résidence d’artiste au Vermont en 2013 au Studio Center. Membre cofondateur du collectif Les palettes du Kamer, il est depuis 2008 le directeur artistique des Rencontres d’Arts Visuels de Yaoundé [RAVY].

Vincent Brière

Vincent Brière explore les facteurs qui contribuent à l’engagement et à la complaisance sociale. Il utilise les moyens qu’offrent la performance, l’installation, la vidéo et la création de projets éphémères dans l’espace public afin d’entrer en relation directe avec certains contextes de travail. Exposant les dynamiques vacillantes entre vulnérabilité et empowerment, ses projets sont alimentés par une volonté de résister aux relations de pouvoir oppressives. Vincent Brière est titulaire d’un baccalauréat en Studio Arts de l’Université Concordia. Son travail a été présenté à Eastern Bloc [2015] et à Encuentro MANIFESTE! [2014]. Il a également participé à des résidences de création chez Praxis Art Actuel [2011], au programme de mentorat d’art public de la Ville de Calgary [2015] et au programme Espace Libre pour la Culture de l’organisme Conscience Urbaine [2015].

Caroline Boileau, artiste invitée

Caroline Boileau poursuit une réflexion sur le corps et la santé à travers une pratique qui conjugue l’action performative, le dessin, la vidéo et l’installation. Elle s’intéresse aux différentes façons d’habiter, de représenter et de parler du corps. Depuis 1995, elle a participé à plusieurs résidences au Canada et en Europe. Son travail a été présenté lors d’expositions au Canada, aux États-Unis, en Belgique, en Espagne, en Autriche, en Finlande et au Brésil. Elle détient une maitrise de l’université Concordia. Elle a récemment présenté La peau entre les mondes, une performance sous forme de tableau vivant au Parc Walter-Stewart dans le cadre d’ODYSSÉE 2004-2014 diffusé par le centre Dare-Dare. En 2016, elle présentera son travail en performance au centre Mobius à Boston ainsi que lors d’une résidence d’une semaine au Musée d’art de Joliette dans le cadre de l’exposition Le catalogue des futurs de Stéphane Gilot. Son travail en dessin est représenté par Espace Robert Poulin à Montréal et son travail en vidéo par le GIV [Groupe intervention vidéo].

juillet 20, 2020