6e édition – 1&2 avril 2017





















Soirée de performances
Eastern Bloc
1 avril 2017
Alexandria Inkster (University of Calgary)
Alexis Langevin-Tétrault (UdeM)
Francisco Gonzalez-Rosas (Concordia) avec Evan Magoni
François Rioux (UQAM).
Gabriel Beck (Concordia) avec Brice Noeser
Isabella Leone & Lucy Earle & Leyla Sutherland (Concordia)
Mai Thi Bach-Ngoc Nguyen (ULaval)
Manoushka Larouche (UQAM)
Michael Martini & Callan Ponsford (Concordia)
avec k.g. Guttman, artiste invitée
Table Ronde
EV 3.760,
Université Concordia
2 avril 2017
Panel 1: Identité(s) sociale(s) et sexuelle(s)
Nadège Grebmeier Forget (artiste)
Panel 2: La question des publics
Julia Eilers Smith (chercheuse, organisatrice culturelle et responsable des expositions, SBC galerie d’art contemporain)
Panel 3: La relation entre son, image et geste à l’ère du numérique
Martin Marier (chargé de cours en musique numérique (UdeM) et artiste)
Équipe
Maude Johnson – Coordination générale
Oriane Asselin Van Coppenolle – Programmation
Émilie Poirier et Natalie Lauchlan –Coordination de la table ronde
Jade Boivin – Communications
Gabrielle Provost – Logistique
Kamissa Ma Koïta – Graphisme
Juliette Roiné – Trésorerie
Pascal Seguel Reynolds – Soutien technique
Mariane Stratis – Documentation
Cyrus Khalatbari – Site web
Subventionneurs
ACSHA – UQAM
AFÉA – UQAM
Service à la vie étudiante de l’UQAM
Département d’histoire de l’art de l’UQAM
Faculté des arts de l’UQAM
AEEHAUM – Université de Montréal
CÉLAT – Centre de recherche Cultures-Arts-Sociétés
Calgary Arts Development
Commanditaires
Alchimiste Microbrasserie
Partenaires
Eastern Bloc (coproducteur)
Biographies des artistes
Alexandria Inkster








Alexandria Inkster se livre majoritairement à faire, concevoir ou vivre l’art performance dans l’une ou l’autre de ses nombreuses formes nuancées. Périodiquement, le résultat de sa pratique implique des collaborateurs matériels tels que des sculptures-objets- choses trouvés ou fabriqués, ou des éléments d’installation. À travers sa pratique, elle explore les glissements relationnels – matériel, interpersonnel, psychologique, et/ou perceptuel. Au moyen de conceptions de l’empathie, de l’intimité, du jeu, et de la pensée magique, performées et expérimentées dans la vulnérabilité et la subversion, sa recherche-création examine des manières alternatives d’habiter ces mondes communs
Alexis Langevin-Tétrault







Alexis Langevin-Tétrault est un compositeur et un artiste de performance montréalais. Il a participé à la fondation de différents projets de musiques électroacoustiques et électroniques dont QUADr, Falaises, BetaFeed, Alexeï Kawolski et Recepteurz. Ses oeuvres se caractérisent par l’utilisation approfondie des technologies audionumériques, par la conception méticuleuse desons de synthèse, par une exploration du timbre sonore ainsi que par une réflexion conceptuelle. À travers sa pratique, il cherche à témoigner d’une vision ré-enchantée et proactive du monde actuel. Il s’intéresse aux stratégies d’incarnation du son et de la musique (embodiment), aux affects du son, à la rigueur du micro-montage et des articulations, ainsi qu’à la gestion de l’espace comme élément du discours musical.
Francisco Gonzalez-Rosas








Francisco Gonzalez-Rosas est un artiste chilien qui travaille à l’entrecroisement de l’art médiatique et de la performance. Après avoir obtenu un baccalauréat en interprétation, sa pratique s’est développée en combinant le théâtre, la vidéo et des sources numériques au sein de spectacles individuels et d’expériences collectives avec des artistes de différents horizons. Actuellement, son travail se situe à l’intersection du son, de la vidéo et de la performance, et explore différentes questions autour de la représentation identitaire, du genre, de la race, et de la sexualité ; et vise à cerner, plus précisément, comment ces représentations sont liées à la technologie et aux médias numériques. Son travail a été exposé en Asie et en Amérique du Nord et du Sud.
François Rioux








François Rioux s’intéresse, entre autres, aux pratiques qui rendent le réel si performant.
Gabriel Beck








Gabriel Beck élabore sa démarche artistique en questionnant les rapports de force qui régissent la société et tout particulièrement ceux qui structurent la relation à l’oeuvre d’art. Qu’est-ce que le 4e mur si ce n’est un dispositif qui impose systématiquement la relation d’objet à sujet quelle que soit la nature de l’oeuvre d’art ? Comment alors se positionner vis-à- vis d’une société qui produit, depuis son industrialisation, le « sujet spectateur » implicitement fondé sur un regard exclusif, qui juge et consomme ? À chaque instant, les conditions qui régulent les rapports de pouvoir dans la perception de l’oeuvre sont questionnées. Beck révèle, dans ses performances, une gouvernance collective unique dont les limites ne dépendent que des participants.
avec Brice Noeser
Brice Noeser oeuvre depuis dix ans comme artiste en danse contemporaine. En s’intéressant à la notion de langage et en mettant en oeuvre des dispositifs de jeux, Brice Noeser s’attache à l’exploration de diverses formes de représentations et à différents rôles qu’il occupe dans des projets de danse, de théâtre, de séminaires de réflexions ou encore de performance.
Isabella Leone & Lucy Earle & Leyla Sutherland








Isabella Leone, Lucy Earle et Leyla Sutherland créent des oeuvres à l’intersection du théâtre, de la danse et de l’art performance. Leur pratique est guidée par une attention envers l’expérimentation de la forme et l’événement de performance, tandis qu’elles jouent avec le tissage de qualités ou de caractéristiques d’autres disciplines au sein du domaine des arts vivants. Leone, Earle et Sutherland s’intéressent aux dialogues qui surgissent de l’appariement de différentes disciplines de l’art et de la pensée, posant la question de comment utiliser les méthodologies d’une forme particulière pour en créer une autre. Leur procédé utilise l’espace et l’image comme points de départ, avec une attention spécifique à la composition visuelle. Elles travaillent au moyen d’une approche horizontale du design, du langage, du mouvement et du personnage.
Mai Thi Bach-Ngoc Nguyen








Par l’installation de divers objets et l’improvisation forcée, les thèmes de la dualité identitaire et ethnique en viennent toujours à ponctuer et à alimenter les performances de l’artiste québécoise vietnamienne Mai Thi Bach-Ngoc Nguyen. C’est par une constante revendication du médium de la performance que l’artiste jette une invitation physique à créer une poésie non-destructrice où les métaphores et les maux de l’âme y ont leur place. Il est peut-être juste de décrire l’art comme étant l’une des seules façons que cette poète visuelle ait trouvées pour transcender la dichotomie de son quotidien et de ses questionnements sans fin.
Manoushka Larouche








Nous pourrions consentir que Manoushka est constituée de deux individus fictifs de la littérature d’Europe de l’Est du 19e siècle – potentiellement de l’Ukraine – dont l’origine demeure énigmatique. Cependant, sa formule est relative à son contexte. Ainsi, son apparition nominale peut prendre la forme de Manuška, Manuska, Manouchka, Manushka, Manouchka, Manoushka. Ce qui rend ces variations analogues réside dans son énonciation : [manuska]. À toute fin pratique, nous nous en tiendrons à l’Europe de l’Est – ce lieu entre l’orient et l’occident.
Michael Martini & Callan Ponsford








Michael Martini et Callan Ponsford sont deux artistes provenant de différents horizons : le dessin et la performance. À travers leur collaboration, ils participent à chacune de leurs méthodes de recherche dans le but de trouver un terrain de rencontre artistique. Ces méthodes incluent le dessin improvisé et la performance dans des espaces trouvés. Dans leur recherche, ils étudient les intersections de leurs domaines à travers les relations du corps à l’image, particulièrement en produisant des images, tel que dans le « mark-making ». En utilisant leur corps dans la performance, ils, en tant qu’hommes cisgenres homosexuels, mettent en avant le corps masculin comme sujet.
k. g. Guttman, artiste invitée








k.g Guttman est une artiste, éducatrice et candidate de recherche dans le programme PhDArts de l’Université de Leiden et la Royal Academy of Art à La Haye, aux Pays-Bas. Son travail, financé par le Conseil de recherche en sciences humaines (CRSH), considère le discours sur le colonialisme, la pratique chorégraphique et les interventions in-situ. De 2008 à 2013, k.g. occupait le poste de professeure adjointe au Département de danse contemporaine à l’Université Concordia, Montréal.