7e édition – 14&15 avril 2018



















Soirée de performances
Ancienne École des Beaux-Arts
14 avril 2018
Guillaume Bergeron Brassard (UQAM)
Joliane Dufresne (UQTR)
Roxa Hy (Concordia)
Antonio Larios (UQAC)
Alegria Lemay-Gobeil (UQAM)
Allison Macdonald (MassArt, Boston)
Alix Roederer (Concordia)
Santiago Tamayo Soler (Concordia) et ses collaborateurs.trices
Ana Carolina von Hertwig (Concordia)
avec Michelle Lacombe, artiste invitée
Table Ronde
Ancienne École des Beaux-Arts
15 avril 2018
« Quels sujets sont produits par la performance? »
Intervenant.e.s:
Mélissa Correia (artiste, intervenante de proximité et éducatrice)Érik Bordeleau (chargé de cours et chercheur au SenseLab de l’université Concordia)
Équipe
Félipe Goulet Letarte – Coordination générale
Rose de la Riva – Programmation
Adam Bergeron – Coordination de la table ronde
Julie-Isabelle Laurin – Communications
Laurence Beaudoin Morin – Logistique
Marion Henry – Graphisme
Tristan Sasseville-Langelier – Trésorerie
Philippe Gagnon – Soutien technique
Ariel Rondeau – Traduction
Subventionneurs
AÉMAV-UQAM
AÉMHAR-UQAM
AFÉA-UQAM
Service à la vie étudiante de l’UQAM
Département d’histoire de l’art de l’UQAM
Faculté des arts de l’UQAM
Commanditaires
Rhumerie Barraca Montréal
Partenaires
VIVA! Art Action
Inter Art Actuel
Biographie des artistes
Guillaume Bergeron Brassard





Guillaume Bergeron Brassard est originaire du Saguenay. Après avoir fait ses études en Arts visuels au Cégep de Chicoutimi, il termine présentement un baccalauréat en arts visuels et médiatiques à l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Sa pratique se définit principalement par la performance, la vidéo et l’écriture, mettant en relation un réseau pluridisciplinaire oscillant entre poésie, théâtre et danse. S’intéressant à ce qui constitue la création d’un mythe personnel, il se demande comment réinvestir des questions telles que la famille, l’amitié, la vulnérabilité et les identités gaies normalisées.
Joliane Dufresne







Joliane Dufresne termine présentement un baccalauréat en arts visuels à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR). Elle est active en arts de la scène depuis plus d’une décennie et s’intéresse à la performance depuis quelques années. La démarche de Dufresne en est une de réappropriation du soi, contre une société qui nous en éloigne.
« Ce que je suis ne se limite évidemment pas seulement à moi, à mes actions et à mes pensées. Cette notion « de m’appartenir » inclut une démarche vers les autres ; apprendre à les connaître, les comprendre et me rapprocher de ce qu’ils sont, font, et pensent. »
Roxa Hy







Après des études en Arts et nouveaux médias à l’Université Concordia avec une mineure en théâtre, Roxa Hy évolue aujourd’hui entre le milieu des arts de la scène et celui des arts médiatiques. Empruntant aux procédés scénographiques, son travail se manifeste le plus souvent à travers des installations performatives. Le ton y est généralement ludique, explorant une tension entre imagerie poétique et décalage humoristique. Plus récemment, elle s’est intéressée à la documentation de la performance ainsi qu’à sa viabilité économique.
Antonio Larios







Issu d’une terre volcanique chargée de mythes ancestraux, Antonio Larios a quitté son Mexique natal pour s’établir au Saguenay. Dans un univers éclaté et flamboyant, il manie plusieurs médiums comme la peinture, la sculpture et l’installation multimédia. Fort de ses traditions et de son folklore, il tente de revisiter ceux-ci tout en préservant leur essence. Larios est actuellement en train de terminer un baccalauréat interdisciplinaire en arts à l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC). Il a fait ses débuts en performance lors du Breakfast Performance dans le cadre d’Art Nomade en 2013.
Alegria Lemay-Gobeil



Alegria Lemay-Gobeil vit à Montréal où elle termine présentement un baccalauréat en arts visuels et médiatiques à l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Lemay-Gobeil travaille la retranscription, la réitération et l’incarnation de postures improductives, étudiant les formes que peuvent prendre l’inefficacité comme point de départ critique. C’est par la performance qu’elle met en action un corps qui tente de devenir conscient de ses dynamiques d’auto-assujettissement, et, par le fait même, de déconstruire les potentiels qui lui sont prédéfinis.
Allison Macdonald



Allison MacDonald entreprend sa dernière année au Massachusetts College of Art and Design à Boston (MassArt) en vue d’obtenir un diplôme en Interrelated Media, plus précisément en lien avec la performance et les études curatoriales. MacDonald explore l’idée du « self-tourism » (ou « auto-tourisme »), terme qu’elle utilise pour expliquer le sentiment de dissociation qui se manifeste dans ce monde en rapide mutation.
« Dans notre monde actuel, en changement rapide et perpétuel, un esprit tranquille est plus que jamais nécessaire. Pourtant, c’est une chose qui devient de plus en plus difficile à atteindre. Il est facile, sinon inhérent, de se sentir dissociatif, tel un étranger dans son propre corps. »
Alix Roederer



Artiste visuelle basée à Montréal, Alix Roederer est présentement en troisième année d’un baccalauréat en Médias d’impression à l’Université Concordia. Elle travaille avec de multiples médiums comme l’impression, les faux tatouages, la vidéo, l’art vivant et la performance. L’idée du temps comme accumulation de blessures, du soi comme une topographie de cicatrices; de l’identité comme inhérente aux traumatismes tant politiques, sociaux que personnels sont les thèmes qui habitent sa pratique.
Santiago Tamayo Soler









Santiago est un artiste interdisciplinaire basé à Montréal qui travaille principalement la vidéo, la performance et la peinture. Pour donner suite à l’obtention d’un diplôme en Film Studies à la Universidad del Cine à Buenos Aires, Argentine, il complète actuellement un baccalauréat ès beaux-arts à l’Université Concordia. S’intéressant à l’intersection entre narrations fictives, cinéma et live action, le travail de Santiago tente de traduire et d’intégrer différents éléments du langage cinématographique vers le live action, à partir d’études et pratiques du rituel.
Ana Carolina von Hertwig



Ana Carolina von Hertwig est une artiste médiatique brésilienne basée à Montréal qui complète actuellement une Master of Fine Arts in Intermedia à l’Université Concordia. Sa recherche porte sur les techniques non conventionnelles de narration hybride. Elle enquête sur l’abstraction du langage, sur les sujets indicibles/illisibles/intraduisibles ainsi que sur la perduration des sensations engendrées par des évènements/souvenirs/sentiments éphémères qui sont, pour l’artiste, à la fois tangibles et intangibles. Carolina von Hertwig cherche à traduire nos univers, états d’esprit et labyrinthes personnels vers des environnements qui provoquent un éveil de conscience ainsi qu’une sensation de déjà-vu chez le public.
Michelle Lacombe, artiste invitée

Depuis l’obtention de son baccalauréat ès beaux-arts de l’Université Concordia en 2006, Michelle Lacombe (Montréal, QC) a développé une pratique singulière en art corporel. Dans le cadre de ses performances, qui sont souvent de courte durée, elle met en action des gestes simples, des traces et l’inconfort afin d’expérimenter la qualité évocatrice du non spectaculaire, ainsi que de compliquer la lecture de son corps. Lauréate de la Bourse Plein sud 2015, son travail a été présenté dans le contexte de différents événements de performance, expositions et colloques au Canada, aux États-Unis et en Europe. En parallèle à sa pratique en art actuel, elle soutient également l’art action et d’autres pratiques indisciplinées. Elle est par ailleurs directrice du festival VIVA! Art Action.